samedi 29 décembre 2012
Comme nous l'avons dit il y a quelques jours, nous traverserons à nouveau le Chemin de Stevenson en mai prochain.
Aujourd’hui, ce chemin fait découvrir différentes régions toutes plus belles les unes que les autres : Le Velay et sa capitale Le Puy, le Gévaudan, hauts plateaux taillés par l’Allier et couverts de grandes forêts hantées par « La Bête » qui mobilisa les troupes royales. Puis, c'est la lente montée vers le Mont Lozère, quasi désertique où les maigres prairies sont parsemées de rochers. Enfin, les Cévennes (car Stevenson avait été abusé par les cartes plus qu’approximatives de l’époque) avec le Pont de Montvert où a commencé la guerre des Camisards. Puis, ce sera la traversée du Pays Cévenol, de ces villages typiques, de ces grandes châtaigneraies qui couvrent les flancs des vallées et la longue descente vers St Jean du Gard, où vignes et mûriers nous indiquent que nous arrivons aux portes du Midi.
Ce chemin de 250 km porte le nom du célèbre écrivain écossais Robert Louis Stevenson partit en compagnie d’une ânesse, à la rencontre des habitants des Cévennes, pays protestant qui avait su résister de haute lutte contre la Royaume de France, qui imposait la religion catholique.
samedi 22 décembre 2012
La préparation du Marius Tour 2013 avance...
Cette année nous devrions repartir en mai prochain sur le chemin de Stevenson. Un chemin 250 km entre le Puy en Velay et Saint Jean du Gard que nous avons déjà sillonné l'an dernier (www.surlestracesdestevenson.blogspot.com).
En août, nous reprendrons la route en Bourgogne cette fois. Nous envisageons d'emprunter d'abord les canaux de Bourgogne, depuis Auxerre ou Dijon, pour descendre peut-être par le Morvans, la Nièvre et la Saône et Loire. Ensuite, nous poursuivrons au sud soit par la Loire soit par l'Ain. Tout dépendra des tracés et surtout des kilomètres : au total, nous pourrions partir 4 à 5 semaines et marcher entre 600 et 700 km !
Pour préparer ces prochains périples, nous nous appuyons sur les adhérents de la FNAR. La Fédération nationale des ânes de randonnées a accepté notre proposition de partenariat et nous aide notamment à trouver des chemins équestres pour relier la Côte-d'Or à la Drôme Provençale.
Les comités départementaux de tourisme équestre de Bourgogne et de la Loire nous apporte aussi leur soutien pour tracer notre parcours à travers des sentiers praticables avec nos ânes bâtés.
Il reste encore beaucoup à faire avant de boucler le tracé de ce périple. Il reste tant à faire aussi pour préparer notre action comme rédiger un dossier de presse pour la médiatiser, ou encore trouver des partenaires pour la réussir. Huit mois ne seront pas de trop pour être prêts !
A très bientôt...
Cette année nous devrions repartir en mai prochain sur le chemin de Stevenson. Un chemin 250 km entre le Puy en Velay et Saint Jean du Gard que nous avons déjà sillonné l'an dernier (www.surlestracesdestevenson.blogspot.com).
Les comités départementaux de tourisme équestre de Bourgogne et de la Loire nous apporte aussi leur soutien pour tracer notre parcours à travers des sentiers praticables avec nos ânes bâtés.
A très bientôt...
vendredi 14 décembre 2012
Cette année encore, nous marcherons pour l'association "Solisarité Elisa".
Il s'agit d'une association Drômoise (dont le siège social se trouve à Condillac, un village qui se situe près de Montélimar) créée en mai 2007 par des amis et voisins de la famille de la petite Elisa. A l'époque, l'enfant de 6 ans, atteinte d'un cancer, a eu besoin des soins spécifiques (thermo-chimiothérapie) au Centre Hospitalier de Düsseldorf en Allemagne, seul hôpital européen à pratiquer ce genre de soins. "Solidarité Elisa" a donc récolté des fonds dans le but d'aider les parents de la petite fille à financer les trajets, hébergements et soins durant les hospitalisations.
Après ces traitements, Elisa a pu être opérée en juillet 2007. Elle va maintenant très bien et a retrouvé la joie de vivre d'une enfant de son âge. Par ailleurs, grâce à l'intervention du député-maire de Montélimar, Franck Reynier, les soins ont finalement été pris en charge par la Sécurité Sociale. L'association elle, a pris en charge les autres frais (transports, hébergement...).
Face à l'énorme élan de solidarité qu'a provoqué Elisa, "Solidarité Elisa" a eu envie de continuer son action afin d'aider d'autres familles d'enfants malades ou handicapés de la région ou toute autre association ayant ce même objectif.
Aujourd'hui, la volonté de l'association, adhérente du collectif "Drôme Handicap", est de travailler en collaboration avec les équipes médicales, les services sociaux et autres associations afin de déterminer les situations d'urgence, d'effectuer une bonne évaluation des besoins et de proposer une aide matérielle concrète.
En 2011, nous avions été très touchés par le dévouement des bénévoles de cette association qui ont décidé, Elisa guérie, de poursuivre leurs actions pour d'autres enfants ou personnes handicapées. C'est pour cela que nous avions choisi de récolter des dons tout au long de notre aventure mais aussi de faire connaître l'association aussi largement que possible. Cette année là, nous avons récolté plus de 2500 euros. Ces dons collectés ont permis notamment à "Solidarité Elisa", d'amener une aide d'urgence aux familles d'enfants malades ou handicapés de la région nécessitant des soins à l'étranger ou de matériels non remboursés par la Sécurité Sociale mais aussi de participer à l'amélioration de leur quotidien. En 2012, Entre les Cévennes et le Massif des Ecrins nous avons récolté près de 2100 euros.
Il s'agit d'une association Drômoise (dont le siège social se trouve à Condillac, un village qui se situe près de Montélimar) créée en mai 2007 par des amis et voisins de la famille de la petite Elisa. A l'époque, l'enfant de 6 ans, atteinte d'un cancer, a eu besoin des soins spécifiques (thermo-chimiothérapie) au Centre Hospitalier de Düsseldorf en Allemagne, seul hôpital européen à pratiquer ce genre de soins. "Solidarité Elisa" a donc récolté des fonds dans le but d'aider les parents de la petite fille à financer les trajets, hébergements et soins durant les hospitalisations.
Après ces traitements, Elisa a pu être opérée en juillet 2007. Elle va maintenant très bien et a retrouvé la joie de vivre d'une enfant de son âge. Par ailleurs, grâce à l'intervention du député-maire de Montélimar, Franck Reynier, les soins ont finalement été pris en charge par la Sécurité Sociale. L'association elle, a pris en charge les autres frais (transports, hébergement...).
Face à l'énorme élan de solidarité qu'a provoqué Elisa, "Solidarité Elisa" a eu envie de continuer son action afin d'aider d'autres familles d'enfants malades ou handicapés de la région ou toute autre association ayant ce même objectif.
Aujourd'hui, la volonté de l'association, adhérente du collectif "Drôme Handicap", est de travailler en collaboration avec les équipes médicales, les services sociaux et autres associations afin de déterminer les situations d'urgence, d'effectuer une bonne évaluation des besoins et de proposer une aide matérielle concrète.
En 2011, nous avions été très touchés par le dévouement des bénévoles de cette association qui ont décidé, Elisa guérie, de poursuivre leurs actions pour d'autres enfants ou personnes handicapées. C'est pour cela que nous avions choisi de récolter des dons tout au long de notre aventure mais aussi de faire connaître l'association aussi largement que possible. Cette année là, nous avons récolté plus de 2500 euros. Ces dons collectés ont permis notamment à "Solidarité Elisa", d'amener une aide d'urgence aux familles d'enfants malades ou handicapés de la région nécessitant des soins à l'étranger ou de matériels non remboursés par la Sécurité Sociale mais aussi de participer à l'amélioration de leur quotidien. En 2012, Entre les Cévennes et le Massif des Ecrins nous avons récolté près de 2100 euros.
mercredi 12 décembre 2012
- Depuis 2004,
se promène sur les sentiers de la Drôme Provençale un jeune bourricot
répondant au doux nom de Marius... Au bout de la longe ... votre hôte : Stéphane.
En 2007, un voyage initiatique a changé ma vie ! Face à moi même durant 23 jours, confronté à mes peurs, mes souffrances et mes erreurs du passé, cette aventure s'est transformée
en une quête personnelle, à la fois mystique et spirituelle.
J'ai marché 350 km entre la Drôme, les Hautes-Alpes et le Vaucluse sur "un chemin parsemé d'épines et d'étoiles", à la recherche de clés, de ma "légende personnelle", de signes...
Avec mon compagnon aux longues oreilles, nous avons foulé monts et vallées, traversé des forêts, dormi dans des champs, marché sous la pluie et surtout nous avons rencontré une belle "âme" qui fut ma lumière dans la pénombre de mes pensées.
- On ne rentre pas indemne d'un tel voyage. Sur le chemin du retour, est née l'idée de poursuivre l'aventure l'année suivante mais cette fois pour une association, une cause, quelqu'un. Et l'idée a germé pendant plusieurs mois. En 2008, c'est pour la lutte contre la mucoviscidose que nous avons marchés. Cette année là, à la croisée des chemins, nous avons rencontré Joëlle qui nous a suivi dans ce nouveau périple. Depuis nous partageons chacun de nos voyages.
Ainsi, chaque année, nous associons nos périples de plusieurs centaines de kilomètres à une cause, une action caritative. Après avoir récoltés des fonds en 2008 pour la lutte contre la Mucoviscidose, nous avons renouvelé notre action en 2009 puis en 2010 pour Gabriel, un petit garçon polyhandicapé de Condorcet dans la Drôme. En 2011, c'est pour Solidarité Elisa, une association de la région de Montélimar qui aide financièrement des familles d'enfants malades et handicapés, que nous avons marché.
En 5 ans, nous avons ainsi cumulé 4000 km sur les sentiers de la Drôme, du Vaucluse, des Cévennes, des Hautes-Alpes et de l'Isère, et avons récolté près de 14 000 euros.
En 2013, nous reprendrons les chemins de traverse toujours pour Solidarité Elisa. Partir est devenu nécessaire, vital, indispensable... Insatiable appétit de kilomètres... L'expérience du voyage ne laisse décidément pas indemne l'âme du "vagabond" de plus en plus à l'étroit dans un costume de sédentaire. Seul celui qui a goûté à ce délicieux sentiment de liberté, même temporaire, peut comprendre cette sensation...
Nous repartirons cette année encore pour Solidarité Elisa...
dimanche 13 mai 2012
Ce matin, Joëlle, qui nous avait rejoint pour quelques jours de marche, repart à regret du Puy de Montvert.
Contraintes professionnelles et familiales obligent !
Et ce matin, enfin, il fait beau et même chaud !
Une magnifique journée s'annonce..ainsi que de belles montées pour commencer !
Un pont enjambe le Tarn à Pont de Montvert.
Le beau temps provoque une explosion dans la nature : tout ce qui est vivant sort et la végétation embaume.
Des nuées d'insectes : des moucherons, des libellules, des papillons, et même des serpents surgissent d'on ne sait où! Les parfums des fleurs jaillissent et entêtent, des parfums multiples dominés par l'odeur forte des genêts. Dame nature, comme réveillée, se remet à vivre.
"Le Pont de Montvert est le lieu d'où est partie la rébellion des camisards, là où la guerre a éclaté. Là où les covenantaires (mouvement religieux) du midi assassinèrent l'archevêque Shappe. Les protestants tuèrent l'abbé de Chayla au moment où la révolte cévenole prenait un caractère original lié au protestantisme"
( Stevenson)
Pont de Montvert s'étend sur une bonne partie du versant sud du Mt Lozère et regroupe une quinzaine de petits hameaux.
" Avec ses maisons, ses ruelles, son lit de rivière étincelant, le Pont de Montvert revêt un air méridional indescriptible" ( Stevenson)
On l'appellait aussi "village des trois ponts". Ce village a été victime d'une grande dépopulation ( exode rural) : de 1500 habitants en 1860, il ne compte aujourd'hui que 300 personnes recensées.
Comme Stevenson, nous suivons la vallée du Tarn jusqu' au plateau granitique du Chan -de - L'Hermet, dominant Puy de Montvert. Nous passons près d'une bergerie de type "caussenard". De là haut, on découvre les vallées du Tarn, du Martinet et le Mont Lozère.
Se succèdent pâturages à bovins et landes, terre de prédilection des sangliers, des cerfs, des lièvres et des perdreaux !
Le ciel est bien bleu et la vue magnifique. C'est agréable !
Puis nous traversons la vallée de Siarouze pour atteindre la départementale et après quelques centaines de mètres, nous empruntons une piste forestière bétonnée. Nous arrivons ainsi à Chantlong de Bougès avant de grimper au col de la Planète soit 200m de dénivelé.
Le massif de Bougès a été surexploité, paraît-il, au siècle dernier mais, du fait de l'exode rural, la situation s'est inversée et la végétation a repris ses droits. Ceci a permis un reboisement naturel ou artificiel selon les endroits. Maintenant, la forêt est constituée au 2/3 de résineux variés et elle est redevenue favorable à l'installation du cerf et du chevreuil, ainsi qu'à d'autres espèces présentes autrefois.
Au sommet du col de la Planète, nous retrouvons Michelle et Jacques, les deux retraités qui nous ont fait un don il y a quelques jours. Nous les avions déjà retrouvés au gîte de Pont de Montvert et c'est encore un vrai plaisir de les revoir, car ce sont des personnes très sympathiques et extrêmement gentilles.
Après une petite discussion, nos chemins se séparent car ils prennent un autre GR.
Nous poursuivons notre chemin sur les crêtes, après un rapide déjeuner. Nous sommes à 1421 m et la vue sur les Cévennes est magnifique avec le ciel dégagé. L'an dernier, j'étais passé là dans le brouillard et n'avais pas eu la chance de l'apprécier.
C'est une des plus belles étapes du chemin...par beau temps !
Ensuite nous suivons une piste en passant par un bois de hêtres , sur le versant Nord. Les hêtres ! Ces arbres que j'aime tant, surtout les plus hauts, ceux qui sont centenaires et qui dégagent une sorte de quiétude.
Retour sur le versant Sud pour rejoindre le col de Sapet, avec une petite pause devant un menhir, au bord de la route , car ici , le GR traverse la route.
Le col de Sapet est à 1080 m et on descend ensuite jusqu'à 500 m pour rejoindre Florac par une longue et ennuyeuse piste forestière, la piste de la Chaumette.
Pour gagner du temps, nous évitons Cocurès, nous quittons le GR70 et nous prenons un sentier vers Bedouès qui rejoint la départementale.
Nous hésitons à nous arrêter au camping municipal de Florac dont je ne garde pas un très bon souvenir car Marius n'avait pas été très bien accueilli l'an dernier. Mais j'ai gardé le numéro de téléphone d'une dame rencontrée après mon séjour dans ce camping et qui avait, elle aussi , un camping à Florac.
J'appelle et elle a de la place ! Nous sommes très bien accueillis : Muriel et Fabrice aiment les gens ...et les animaux ! Il sont un âne eux - mêmes. Nous voilà donc installés pour la nuit au "Val des Cévennes" au bord du Tarn, chez des gens charmants. Il fait frais mais bon.
Nous avons parcouru les 28 km prévus. Marius n'a pas eu de souci avec ses pattes. Moins que moi avec ma cheville qui me fait toujours un peu souffrir surtout le matin et pendant la nuit.
Après quelques pizzas et le montage des tentes, il est temps d'aller dormir car la journée fut belle, mais aussi longue et fatigante.
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